En façonnant ce Désir sauvage, j’ai eu un vertige terre à terre
— Alain Lortie
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Ultime phantasme fixé à l’époxy dans les méandres des souvenirs éthyliques.

 

« Plusieurs de mes créations reçoivent leurs doses de gouttes de sueur, quelquefois de larmes, mais toujours elles s’évaporent. Pour Désir sauvage  l’époxy contient volontairement les bulles d’air de mon souffle qui se sont inséminées dans le mélange, emprisonnant à jamais mon air du temps.»

«Fascinant la vie, je travaille comme un forcené sur une bouteille de vin pour faire disparaître toute trace de l’étiquette, dire qu’autrefois il suffisait d’en boire deux ou trois pour obtenir le même résultat.»

« Dans le fracas du verre brisé, j’ai été assailli par le grand vide du silence de demain.»